mardi 11 décembre 2012

La peur de cliquer sur le lien...à Ste Catherine

La peur de cliquer sur lien...Nombre d'abonnés à la newsletter




Nous sommes 36 inscrits à la newsletter, inscrits qui reçoivent donc des news lorsqu'elles me sont envoyées.
Ce n'est pas mal, mais sur toute la copro, on peut faire mieux.

On peut déjà récupérer les 5 personnes qui qui se sont inscrites mais qui n'ont visiblement pas compris qu'il fallait aller dans leur boite mail pour confirmer leur inscription, ou alors qui ont peur de cliquer sur le lien de confirmation d'abonnement...
Ce matin, je leur ai donc renvoyé personnellement, par mail là encore, une demande de confirmation, plus un mail de procédure...
Pour le moment, ces 5 sont dans la base comme inscrits n'ayant pas confirmé leur inscription et donc ils ne reçoivent pas la newsletter, pour le moment en tous cas.

Qui sont ces 5 ? Vous ne le saurez pas, confidentialité oblige...


Mais rien ne vous empêche de mener l'enquête...celui qui vous dira s'être inscrit, "et qu'il n'a jamais rien reçu", celui là fait partie du club des 5...


et puis, autour de vous, faites savoir aux derniers irreductibles qu'on peut recevoir ou envoyer des news par le blog...

lundi 10 décembre 2012

Voeux de départ à la retraite des B. transmis par Jean J


A tous ceux qui n'ont pas pu lire cette affiche, notamment au Bât. B-2 où quelqu'un a pris l'initiative de l'enlever......(?) .
Je l'ai découverte, intacte au Bât. B-1 et dans le Hall du Bât. A .

Que l'on soit pour ou contre le départ du couple B. , qui est d'actualité , et quelles que soient les conséquences ( comme la réception des Colis en cette période de Fêtes....) , on peut se séparer poliment, sans animosité . Tel est mon sentiment.

Jean j Bât. B-2

photo manquante du hall dans le post précédant



voilà le projet qui a emporté le vote et qui sera donc réalisé en janvier 2013.

vendredi 7 décembre 2012

Rénovation de hall des bâtiments A1 A2 et A3


La démocratie est un exercice difficile, et cependant nécessaire aussi saluons la démarche du Conseil Syndical qui a lancé une consultation pour la rénovation du Hall des bâtiments A1 A2 et A3.
Après avoir consulté 4 entreprises, proposant des devis de rénovation différents, le choix du prestataire qui va faire les travaux s’est porté sur l’entreprise d’un résident de Sainte Catherine, Sébastien (société RESTANC) et dont la compagne Mélanie est également décoratrice de formation.

Parmi les raisons qui ont motivé ce choix, on peut signaler plusieurs points :
  • Les conditions tarifaires proposées par la société RESTANC étaient placées par rapport aux devis concurrents,
  • Le profil de Mélanie, décoratrice de formation et de métier qui a pu présenter deux projets avec des visuels, ce que ne proposaient pas les autres sociétés,
  • Le fait que le faiseur soit un résident de notre immeuble laisse espérer un travail plus soigné que dans le cas d’une entreprise lambda,
  •  Quant à Sébastien, il a pu faire profiter financièrement à la copropriété de conditions d’achat sur le carrelage que la Copropriété n’aurait jamais pu avoir directement auprès d’un autre entrepreneur en bâtiment qui prend sa marge sur le matériel qu’il achète pour le chantier,

Afin de ne pas imposer le choix final du projet aux différents co-propriétaires, il a d’abord été monté une commission mixte comprenant 4 membres du Conseil Syndical et 4 co-propriétaires volontaires.
Ce sont eux qui ont discuté et  réfléchi aux différentes solutions possibles pour notre hall, avec Mélanie et Sébastien.
Puis Mélanie a proposé 2 projets disctints qui ont été présentés chaque soir de la semaine du 12 au 16 novembre à l’ensemble des co-propriétaires.
Chacun a ainsi pu s’exprimer.
Il en ressort un choix clairement marqué pour le projet 2 qui a obtenu 71.1% des voix, contre 19.2% pour le projet 1 et 9,6% qui n’a choisi aucun des 2 projets.

Les travaux commenceront le 14 janvier 2013, une note explicative vous sera distribuée individuellement


Pour en savoir plus cliquez sur la photo présentant le projet retenu, ainsi que le descriptif du projet

lundi 19 novembre 2012

Heure de la réunion d'info du 30 novembre 17h...

Benjamin nous écrit :

Je viens d'apprendre par le syndic
  • que la réunion du vendredi 30 novembre aura lieu à 17 h 
  • qu'un avocat conseil Me Audrac assistera le syndic.

Benjamin Z: juste une mise au point...

Clin d'oeil à Jakie Quartz...juste une mise au point...
 Ma réaction au blog

Merci pour ces précieuses informations. Ainsi ce ce blog privilégie la réactivité et met les blogueurs au même niveau d'information.

Il me parait très important de rappeler en la matière le rôle du syndic:

Il est de sa responsabilité et à personne d'autres que d'expliquer aux copropriétaires le mode de calcul précis ainsi que les textes fondateurs sur lesquels il s'appuie. Comprendre peut aider à admettre.Il est important que le syndic assume sa responsabilité en animant cette réunion avec le conseil syndical qui ne doit pas se substituer à lui. Le syndic ne doit pas se défausser sur le conseil syndical dont la mission est assistance, contrôle et lien avec les copropriétaires.



J'apprends par le blog cette réunion du 30 novembre décidée par le syndic, excellente initiative !

J'espère nous retrouver nombreux à cette réunion et que chacun puisse réagir en connaissance de cause face à ces dépenses impromptues mais probablement nécessaires. Cela contribuera j'en suis sûr à dissiper enfin les tensions, les malentendus et à souhaiter bon vent à nos gardiens.

Cordialement

Benjamin Z.

Ps: l'illustration clin d'oeil est à l'initiative de Benoît...qui précise qu'il n'est pas toujours facile d'illustrer les articles....

jeudi 15 novembre 2012

Petites précisions suite à 2 erreurs dans le post d'hier

Mme la Présidente précise qu'elle n'était pas présente à la réunion qui s'est tenue hier dans les locaux du syndic avec M.et Mme B.
De plus, elle tient à préciser que la réunion d'information qui se déroulera le 30 novembre a été proposée par le syndic en fonction des contraintes de son propre agenda.

mardi 13 novembre 2012

Précisions de la Présidente du Conseil Syndical concernant le départ à la retraite de M.et Mme B

Rappel: le départ à la retraite pour la fin de l'année de M et Mme B va générer des indemnités de départ à la retraite; Le syndic a déclenché en septembre un appel de fonds de 44 K€, finalement recalculé (on y reviendra plus bas dans l'article) et chiffré à 40 K€, sans aucun détail des sommes à verser.
Un peu d'humour...

De nombreux co-propriétaires se sont légitiment émus des sommes en jeu et ont demandé des explications.

Voici quelques éléments de réponse, sachant qu'il est prévu une réunion d'information sur ce sujet le 30 novembre (l'heure restant à définir); certains détails restant à éclaircir au niveau juridique par un avocat conseil du syndic.

1er point soulevé: le rôle du syndic: 

Pourquoi une découverte si tardive d'un départ à la retraite accompagné d'indemnités prévues par la convention collective ?


M.B n'a sut qu'au mois de juillet 2012 qu'il avait droit au départ à la retraite à 60 ans (en particulier en raison de ses années où il a travaillé en tant que mineur de fond) : il a alors demandé à faire jouer son départ à la retraite.
Le syndic n'a donc pas anticipé un départ qui pouvait avoir lieu à 62 ans (age légal de sa retraite)  voire au delà puisque la convention collective prévoit qu'un concierge peut demander à rester en poste jusqu'à 70 ans !
Dans son cas, il a souhaité partir à 60 ans...(ouf ! )

Pourquoi les indemnités prévues par la convention collective n'ont pas été provisionnées ?


En ce qui concerne le manque de provision de ces charges, il apparait injuste qu'un co-propriétaire qui vient d'arriver et qui n'a pas bénéficié des services de M.B puisqu'il vient d'arriver paie pour toutes les années de travail de M.B.
Ces charges pour départ à la retraite futur du gardien étant calculables facilement pat le syndic, il serait logique qu'une provision soit réalisée à la fin de chaque année.

2e point soulevé: le détail des 40 k€

Pour ce qui est de l'écart entre appel de fond de 44 k€ et le montant finalement reçu par courrier et qui ressort à 40 K€:
l'écart serait du à une erreur dans le calcul des charges sociales, la prime d'indemnité supportant des charges patronales mais pas salariales.

Dans ces 40 k€ qui sont donc la vraie somme due, nous trouvons:
  1. L'indemnité de départ à la retraite de M.B
  2. Les congés payés dus au titre de 2012
  3. Les congés payés non pris avant 2012, et qui sont normalement non dus (point restant à éclaircir)
  4. Les indemnités de rupture conventionnelle de Mme B. (là encore, des points sont à éclaircir pour savoir si les contrats de travail de M. et Mme sont liés, ou pas).

En conclusion, l'interrogation des sommes dues porte sur 2 points:
  1. les congés non pris antérieurs à 2011, sont-ils dus ou pas ?
  2. et l'obligation, ou pas, que nous avons de faire une rupture du contrat de travail de Mme B.

Dernière minute: une réunion a eu lieu entre le Syndic, M. et Mme B et la Présidente du Conseil Syndical ce jour pour discuter des modalités de départ de M.et Mme B.
Un nouveau calcul étayé sera présenté par le Conseil Syndical pour la réunion d'information du 30 novembre. L'addition devrait être (un peu) moins salée...

lundi 12 novembre 2012

Pour s'inscrire sur le blog

jeudi 10 novembre 2011

Rappel comment valider votre inscription à la newsletter

Nombreux sont ceux qui sont allés sur le blog et s'y sont inscrits et ont cru qu'ils allaient recevoir la newsletter directement dans leur boite mail; erreur ! Il y a une dernière

Alexandre a publié ses commentaires ...et chacun peut lui répondre

Alexandre a commenté les 2 derniers posts.
Comme lui, vous pouvez

mercredi 7 novembre 2012

Boite aux questions sur le départ à la retraite de M et Mme Serge B

Le conseil syndical propose à chacun de déposer par écrit ses questions concernant le départ à la retraite de M et Mme Serge B et les sommes qui leur sont dues.



Jean J. est content... :o)

" Je salue l'initiative du Conseil Syndical pour l'information , par le Blog , de l'Avis de Travaux pour le Hall du Bâtiment A .

  Je pense que l'utilisation du Blog par le Conseil Syndical pour tout Affichage ( Conseil Syndical et Syndic)  serait bénéfique pour tous ceux qui s'intéressent à leur Copropriété , comme les personnes qui ont des difficultés de lecture des Tableaux d'Affichage et ceux qui ne se déplacent plus beaucoup , pour raisons physiques ou autres .  Et puis tous les Copropriétaires Bailleurs qui pourraient connaître, à distance , un peu des actualités de la Copropriété ( très utile par rapport à leurs Locataires)

 Une information sur les modalités d'usage de ce Blog pourrait être faite par le Syndic à l'adresse de chacun , lors d'un prochain envoi  , à la demande officielle de
nôtre "Maître Blogueur" .....(ne pas lire blagueur....).
                                                                                           Jean J. - Bât. B2

lundi 29 octobre 2012

Ca tangue aussi du côté de la SNCM...

Le fort mistral (rafales jusqu'à 150 kms/h) qui a soufflé sur Marseille samedi 27 octobre au soir n'a pas fait qu'arracher des toiles de stores bannes ou tomber des pots de fleurs à Sainte Catherine, il a aussi réussit à arracher des amarres...
Le Napoléon Bonaparte a ainsi été frapper un quai à la Joliette, provoquant 2 voies d'eau: heureusement aucune victime n'est à déplorer.



Quand reverrons-nous le Napoléon Bonaparte passer au large en direction de l'Ile de Beauté ?

Pour l'instant, il a de la gite...secouez-moi, secouez-moi...

Raymond C réagit au Post sur le départ à la retraite de Serge B et la réponse de Benoît

Le mail de Raymond C



Bonsoir,
Etant absent depuis dimanche j'ai pris connaissance de mes mails , parmi lesquels celui paru sur le blog intitulé " départ de M et Mme Serge B, ça tangue". Si je comprends l'émotion créée par la somme annoncée et les interrogations qu'elle peut susciter. Moi même je partage certains points de vue exprimés, par contre je ne comprends pas que cet article ne soit pas signé. La personne qui a donné son opinion devrait avoir le courage de se signaler.
De plus lors de la réunion avec le conseil syndical, pour discuter de la création du blog il avait été dit que les articles devaient être signés.
Je trouve donc regrettable que l'on ait dérogé à cette règle.
Amicalement, bonne soirée.
Raymond C 

Et ma réponse...

Bonsoir,

Je suis le signataire de cet article puisque je n'en ai pas mis d'autres: j'exprimais donc mon opinion; je ferai un post dès demain pour le préciser et je publierai votre réponse,

Bonne soirée

Benoît


 


mardi 23 octobre 2012

Départ de M. et Mme Serge B, ça tangue...

De nombreux co-propriétaires s'interrogent:
Suite à l'annonce d'une dépense inattendue,  44.000 € pour le départ, attendu, de M et Mme Serge B à la retraite, il serait utile de transmettre un détail de ce qui est du à l'ensemble des copropriétaires.

Le Conseil Syndical pourrait-il nous avoir ce détail et copie de la convention collective rattachée au contrat de travail de M et Mme Serge B et qui évoque les conditions de départ à la retraite ?

Pourrions nous également interroger le syndic pour comprendre pour quelles raisons cette dépense n'a jamais été évoquée, alors même que son départ est annoncé depuis plusieurs années.
Le syndic n'a t-il pas un rôle de conseil et n'est-il pas justement rémunéré en ce sens ?


mercredi 3 octobre 2012

Infos sur l'Association Circulation Pointe Rouge.

Vous trouverez ci-dessous des infos sur l'Association Circulation Pointe Rouge.


Ils ont l'air de bien s'organiser...

Attention à ce que ça ne se fasse pas à notre détriment avec un empiètement du bas du parc Pastré et la création d'un axe qui partirait de l'avenue du Corail vers l'ancienne verrerie...

Association Circulation Pointe-Rouge. Mail du 3/10/2012

Notre première  manifestation :

Nous étions environ 260 à la manifestation. Le bilan est positif : la manifestation était couverte par la Presse qui était présente et  a bien relayé l’information le lendemain : La Provence, La Marseillaise, Journal 20mn, 19h30 LCM. Les articles sont visibles sur la page publique Facebook.
Et voici la vidéo réalisée par l’association sur le lien suivant : http://youtu.be/eZpvFYv0OBw
Alors que certains disaient les commerçants favorables au nouveau plan de circulation, vous verrez dans le film que ça n’est pas le cas.

Les réactions dans la Provence ne se sont pas fait attendre :

1/ le bilan positif fait par la RTM :
L'article du 27/09  fait état de la grande satisfaction de la RTM en affirmant que le temps de parcours moyen des autobus serait identique en semaine et aurait diminué de 45 % le dimanche en fin d'après-midi. L'article présente un gros défaut d'analyse : il oppose le mécontentement de l'association qui porte sur les nuisances au quotidien  et « les grands progrès RTM entre 18 h et 19 h le dimanche dans le sens retour ». Perplexe, l'association s'est renseignée à la source : la diminution du temps de parcours de 45 % concerne un  gain  seulement  sur le tronçon : Pastré  — feu de la Pointe Rouge à l’endroit où les deux sens uniques se retrouvent, et dans le sens retour de la Madrague. Le gain   ne s'applique donc pas au temps de parcours de la ligne 19 entre la Madrague et Castellane.  L'article revient à dire qu'apparemment, les bus circulent bien sur la voie de bus !

2/ l’appréciation d’un certain président d’AUCMED :
Le 2/10 dans l’article « gens qui rient, gens qui pleurent »  Monsieur Dottori s’exprime : « nous, usagers du port trouvons ce sens de circulation plutôt cohérent ». Cette personne représente sur port pointe-rouge quelques centaines de plaisanciers  aux beaux jours, alors que le nouveau plan pénalise des milliers de personnes au quotidien. De plus, si ce plan était si satisfaisant pour les plaisanciers, pourquoi sont-ils toujours aussi nombreux à emprunter la voie de pompier et le sens interdit après 3 mois d’essai ? Nous nous interrogeons sur l’identité de cette personne, et répondrons à ses arguments après analyse.

Et nous depuis…

- L'association s'est rendue à la dernière réunion de concertation publique sur le Plan de Déplacement Urbain (P.D.U.) introduite par M. Caselli et présentée par l'un des six cabinets d'études qui a élaboré ce plan. Ce plan fera partie du Plan local d'Urbanisme (P.L.U.) qui fera l'objet d'une enquête publique à partir du 29 octobre jusqu''au 17 décembre, à raison de 2 consultations par semaine à Bagatelle. Il va sans dire que le nouvel aménagement à la Pointe Rouge ne répond pas du tout aux préconisations du plan de déplacement. Nous vous encourageons vivement à aller exprimer votre avis.

- Nous venons d’avoir une réunion constructive avec Mme  Caradec (Adjointe au Maire et responsable de la voirie) qui a recueilli nos doléances et réflexions  et nous invite désormais à participer à d’autres réunions, sachant qu’un bilan de ce nouveau plan sera tiré par les élus avant fin octobre. Pour l’instant D. TIAN reste campé sur ses positions  et joue sur le ratio satisfaits / non satisfaits.  Il va sans dire que le combat continue. Il consiste à se faire entendre en prenant des R.V. avec des élus, à tenter de se procurer les documents officiels qu'un tel réaménagement de circulation doit générer et nous conduira à affiner notre stratégie d'ici peu.

- En relation avec le plan de la circulation, nous soulevons le problème du projet immobilier Legré Mante, qui pour chacun d’entre nous est susceptible de présenter un grave danger de santé publique (une nouvelle catastrophe sanitaire ?). Or le CIQ de la Madrague serait sur le point imminent d’annuler le recours contre ce projet. L'association a décidé de se rapprocher de personnes qui se sont investies dans le combat de la dépollution amiante du lycée Marseilleveyre, afin de prendre position sur la façon inquiétante dont le promoteur envisage la dépollution. Cf document ci-dessous.

A vos agendas :
Le jeudi 18 octobre à 19h à l'YCPR (Rdc salle en face des pontons) nous vous proposons de nous réunir pour faire un bilan de ces 3 mois d'opposition à ce nouveau plan de circulation et de vous exposer les pistes stratégiques qui s'offrent à nous.
Sont invités à la réunion les adhérents et ceux qui veulent adhérer le jour de la réunion.  

Nous comptons sur vous !
Ce combat  prend aux membres du CA beaucoup de temps et d’énergie : les bonnes volontés, compétences, expertises, disponibilités de tout ordre sont les bienvenues.

PREFECTURE DES BOUCHES DU RHONE
N/Références : D/GS13/10-2011
GIDIC n° 64.755
Affaire suivie par : B. BESSOU-MESLET/RN
Mèl : brigitte.bessou-meslet@developpement-durable.gouv.fr
Tél. 04.91.83.63.14 – Fax : 04.91.83.64.09
Marseille, le 14 octobre 2011
Direction Régionale de l'Environnement,
de l'Aménagement et du Logement
Provence-Alpes-Côte d'Azur
DREAL PACA
16, rue Antoine Zattara
13332 MARSEILLE cedex 3
www.developpement-durable.gouv.fr
www.paca.developpement-durable.gouv.fr
Unité Territoriale
des Bouches du Rhône
Subdivision de Marseille 2



OBJET : Réhabilitation site LEGRE MANTE (zone A et C) à MARSEILLE (8ème)

REFER : Arrêté préfectoral de mise en demeure du 20 août 2009 et
Arrêté préfectoral d’autorisation du 11 janvier 1982 (M. ARGUIMBAU)
P.J. : - Projet d’arrêté préfectoral
- Plans du site
______
INSTALLATIONS CLASSEES
RAPPORT DE L’ATTACHEE D’ADMINISTRATION CENTRALE
Inspecteur des Installations Classées
______________
Le site LEGRE MANTE (L.M.) d’environ 8,5 hectares, se situe sur la frange littoral du Sud de Marseille, Quartier de la Madrague de Montredon (8ème arrondissement) dans un environnement
péri-urbain à caractère naturel et d’habitat résidentiel.

  1. HISTORIQUE


Depuis le milieu du 19ème siècle, le massif de Marseilleveyre où se trouve ce site fait l’objet d’un développement du tissu industriel avec une dizaine d’usines de produits chimiques et métallurgiques.Le site LEGRE MANTE a abrité en particulier l’usine HILARION-ROUX de traitement de plomb argentifère et de zinc et de fabrication de soude jusqu’en 1883 puis à partir de 1888, l’usine MANTE-LEGRE et Cie produit de l’acide tartrique, de l’acide sulfurique et de l’acide citrique.En 1979, cette société était rachetée par le groupe MARGNAT-TASSY qui l’exploita jusqu’à l’été 2009 sous la raison sociale SAS LEGRE MANTE Etablissement. Durant les dernières décennies, cette société produisait, à partir de sous-produits de l’activité vinicole, de l’acide tartrique essentiellement, ainsi que du sel de Seignette et de la crème de tartre (produits de base de l’industrie agro-alimentaire.

  1. SITUATION ADMINISTRATIVE


La société LEGRE MANTE, autorisée à exercer son activité industrielle par arrêté préfectoral du 11 janvier 1982, était mise en liquidation judiciaire en juillet 2009.
Par arrêté préfectoral du 20 août 2009, le mandataire liquidateur était mis en demeure de mettre le site en sécurité et de proposer un échéancier de réalisation des études environnementales et le mémoire de réhabilitation du site en application de l’article R 512-74, 75 et 16 du Code de l’Environnement.
En avril 2010, les travaux de mise en sécurité étaient pratiquement achevés mais les études environnementales n’étant pas encore remises, nous proposions alors à Monsieur le Préfet un projet d’arrêté de consignation, et une réunion avec le liquidateur et le propriétaire du terrain (réunion tenue en préfecture, le 24 juin 2010).
En novembre 2010, remise du dossier de cessation d’activités référencé Septembre 2010-A 59703/A par le liquidateur et lettre de ce dernier informant :
  • de l’incapacité de la société SAS LEGRE MANTE, exploitante et locataire des locaux (la SA Société Française des Produits Tartriques Mante (S.F.P.T.M.) étant propriétaire du sol et des constructions) et de son représentant mandataire liquidateur, d’assurer les frais de dépollution compte tenu de la situation économique de cette liquidation ;
  • du jugement du Tribunal de Commerce du 20 octobre 2010 selon lequel la transaction entre la société locataire et la société propriétaire est devenue définitive à savoir notamment (Article 7) que la société SFPTM s’engage à reprendre toutes les formalités et opérations de dépollution qui auraient normalement dues incomber à l’ancien exploitant du site.
En date du 21 décembre 2010, la SFPTM adressait en conséquence à M. le Préfet, le mémoire de réhabilitation référencé Novembre 2010-A 60244/A réalisé par ANTEA.
Les prescriptions de l’arrêté préfectoral de mise en demeure du 20 août 2009, étaient dès lors respectées. Par courrier du 7 septembre 2011, nous proposions à M. le Préfet la levée de cette mise en demeure.

  1. DEFINITION DES ZONES CONCERNEES PAR LA REHABILITATION

Depuis 1996, une dizaine d’études de pollution des sols du site LEGRE MANTE ont été réalisées et le projet de réhabilitation reprend les mêmes références qui distinguaient arbitrairement les trois parcelles A, B et C suivantes :
  • parcelle A = 5 ha (Sud du terrain) au pied du massif de MARSEILLEVEYRE, zone naturelle longée par le canal de Marseille et en limite du futur Parc des Calanques.
  • parcelle C = 2,7 ha (entre parcelle A, côté terre et parcelle B, côté mer) le long de l’Avenue de la Madrague, zone occupée par l’usine LEGRE MANTE.
  • parcelle B = 0,7 ha entre bord de mer et route de la Madrague, ancien crassier.
LA PARCELLE B N’EST PAS CONCERNEE PAR LE PRESENT DOSSIER ET LE PROJET D’ARRETE DE REHABILITATION CI-JOINT (le plan de gestion de la parcelle B devrait être prochainement déposé en préfecture et fera l’objet de propositions séparées de la part de l’Inspection des installations classées).
La parcelle « C » est concernée par une pollution par les métaux, (Antimoine, Arsenic, Cadmium et Plomb) du fait qu’une partie des sous produits des activités industrielles successives, a été soit utilisée en remblais du site, soit stockée au sein de merlons.
De plus, les anciennes structures de refroidissement et d’évacuation des fumées, des carneaux et des cheminées couchées, ont induit une dispersion de la pollution sur cette parcelle et par extension, sur une partie de la parcelle A attenante. fin de supporter le coût d’une telle réhabilitation (pollution du sol par des métaux sur un errain de 8,5 ha au total) en l’absence d’un exploitant solvable (liquidation judiciaire), la SFPTM, propriétaire des terrains, a signé un compromis de vente avec un groupe porteur d’un projet basé sur un usage futur résidentiel avec de l’habitat collectif ou individuel selon les parcelles, intégrant la dépollution du site.

  1. ETUDES ENVIRONNEMENTALES

Une dizaine d’études réalisées par différents Bureaux d’études entre 1996 et 2003 sur le site, ont révélé :
  • une pollution généralisée du sol par des métaux, essentiellement le Plomb, l’Arsenic, le Cadmium et l’Antimoine ;
  • une présence localisée d’Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) et de certaines fractions d’hydrocarbures.
Ces études ont fait l’objet d’une synthèse qui a constitué le point de départ de l’étude des risques sanitaires et du mémoire de réhabilitation datés de Novembre 2010.


  1. L’Etude Détaillée des Risques Sanitaires a révélé :

  • une incompatibilité des teneurs en métaux et en HAP pour un usage sensible, du fait des risques liés aux expositions directes (ingestion/inhalation de terres et poussières polluées) mais aussi à cause des risques liés aux expositions indirectes (production de légumes à partir de terres impactées).
  • une proposition de gestion des voies de transfert essentiellement basée sur la neutralisation de celles-ci.
Le plan de gestion, sur la base du projet immobilier, proposait de confiner une partie des terres impactées (représentant un risque sanitaire par ingestion ou transfert par végétaux) et de ventiler les terres non gérables sur le site car en excès, entre différents exutoires en fonction des réponses des matériaux à des tests de lixiviation.
Le porteur du projet immobilier souhaitant une valorisation foncière optimale, a fait réaliser des études complémentaires sur les parcelles A et C en 2011 afin de supprimer toute pollution susceptible d’entraîner une procédure de servitude d’utilité publique (SUP) entraînant des restrictions d’usage pour les futurs acquéreurs.


  1. L’Etude complémentaire transmise le 29/07/2011, a permis :

  • La détermination des concentrations maximales admissibles (CMA) : elles ont été calculées pour les constituants chimiques présentant une contribution significative au coefficient de danger (QD) pour les effets à seuil ou à l’excès de risque individuel (ERI) pour les effets sans seuil (cancérigène) jusqu’à parvenir à des valeurs satisfaisantes en termes de gestion des risques sanitaires à savoir :
    # QD < 1
    # ERI < 10-5
    Ainsi, compte tenu des facteurs de bio-concentration dans les végétaux (BCF) modifiés (par rapport aux BCF des Etudes de 2010) et explicités, concernant l’Antimoine et les Hydrocarbures, le Tableau « 16 » de cette étude complémentaire présente les résultats des QD corrigés et le Tableau « 17 » présente les CMA calculées pour respecter les valeurs de référence en terme de gestion des risques sanitaires susvisées.
    Le respect de ces valeurs de concentrations maximales admissibles (CMA) permet l’usage des parcelles A et C sans restriction (possibilité de jardins privatifs et de potagers).
    Elles sont donc reprises dans le projet d’arrêté de réhabilitation ci-joint.
  • Cette étude complémentaire a permis également d’étudier les possibilités de valorisation des matériaux à extraire et de préciser les pourcentages des matériaux non réutilisables sur ces deux parcelles.

  1. Le nouveau plan de gestion transmis le 29 juillet 2011 définit :


  • Les mesures de dépollution et de gestion, décrit les travaux à entreprendre et prévoit un assistant à maîtrise d’ouvrage pour suivre et contrôler les opérations de dépollution et la réalisation des mesures de gestion.
  • Il prévoit également la réalisation d’une Analyse des Risques Résiduels(ARR) afin de valider la fin des travaux de terrassement, en fonction des analyses réalisées en fond de fouille.


      1. L’étude de faisabilité du projet permet de conclure que :
  • - les matériaux présents à partir de 30 cm de profondeur sur la parcelle « A », contiennent des métaux à des concentrations compatibles dans 80% des cas, avec un usage résidentiel avec jardins privatifs ;
  • les fractions granulométriques de taille supérieure à 10 mm dont le pourcentage varie de 20 à 50 % sur les parcelles « A et C », sont valorisables sur site comme matériaux de remblaiement.
  • les fractions fines (< 10 mm) sont :
    soit valorisables sur site ou gérables hors site en ISDI ;
    soit doivent être envoyées en décharge pour déchets non dangereux (ISDND).

      1. Bilan des surfaces et volumes de matériaux impliqués (cf. plans en Annexes) :
  • 48 000 m² sur la surface totale des terrains concernés (8,5 hectares) ;
  • 74 000 m3 à cribler (dont 44 000 m3 sur « A2 ») ;
  • 45 300 m3 gérables en ISDI (dont 26 000 en « A2 ») ;
  • 30 000 m3 en ISDND (dont 16 400 m3 en « A »).

        c Bilan prévisionnel Délai / Remblai et mouvements de terre :
  • 90 000 m3 de matériaux à extraire du site provenant de la démolition de l’usine et des terrassements pour mise en compatibilité avec l’usage futur (dont 74 000 à cribler) ;
  • 30 000 m3 de matériaux nécessaires pour la sous-couche des voiries et parking et pour le nivellement du site.
  • 30 % des matériaux issus du criblage devraient être réutilisables dans le cadre du projet de reconversion.
  • 60 000 m3 de solde positif net à convoyer en conséquence à l’extérieur du site, vers les filières adaptées.

      1. Bilan des voies de transfert des polluants :
Les mesures de gestion envisagées, c’est-à-dire l’extraction et la suppression des matériaux impactés, permettent de supprimer les voies de transfert suivantes :
  • Composés volatils dans les habitations ou commerce,
  • Contact / Ingestion de sols et inhalation de poussières,
  • Ingestion de fruits et légumes ayant poussé sur le site.

Le transfert des composés dans les eaux souterraines ne nécessite pas de mesures particulières.
En effet, les concentrations mesurées en métaux, en hydrocarbures et en cyanures dans les eaux souterraines sont compatibles avec les caractéristiques d’une eau potable (cf. Analyses du 29/09/2010 sur piézomètres « 1 » situé en aval des parcelles « A et C »). De plus, la nappe n’est pas exploitée au droit et en aval pour un usage en alimentation d’eau potable (cf. « Mémoire de
réhabilitation » de Novembre 2010 – p. 47).
La reconversion du site étant fondée sur un usage sensible sans restriction d’usage d’après l’E.Q.R.S. réalisée, l’exposition résiduelle est donc jugée acceptable dans le cadre de ce projet.


  1. Nuisances et pollution durant les travaux et préconisations du pétitionnaire et de l’Inspection des installations classées


Les travaux d’excavation et de démolition vont produire des nuisances :
  • le bruit des pelles, du BRH, des camions et ateliers de criblage ;
  • l’envol des poussières ;
  • des perturbations dues au trafic des camions sur les avenues de la Madrague et Montredon ;
  • des risques sanitaires et environnementaux potentiels dus à l’inhalation de poussières contenant des métaux lourds par les ouvriers et les riverains et les risques d’entraînement de matières en suspension par les eaux de ruissellement en cas d’orage.

  1. Le plan de gestion prévoit des mesures compensatoires et notamment pour les envols de poussières :
  • arrêt des travaux de terrassement sur les zones impactées en métaux lourds lorsque la vitesse du vent est supérieure à 70 km/h ;
  • criblage des matériaux avec brumisation lorsque la vitesse du vent est supérieure à 10 – 15 km/h et arrêt au-delà de 70 km/h ;
  • passage de balayeuses sur les voiries et accès au site ;
  • lavage des roues des camions au départ du site ;
  • stocks de terre en attente de criblage ≤ 300 tonnes par atelier de criblage et Stocks de matériaux destinés à un envoi en ISDND ≤ 200 tonnes ;
  • Mesures de poussières hors site :
Des plaquettes de surveillance des retombées de poussières seront disposées sur une dizaine de postes de contrôle, au niveau des habitations à l’Est, au Nord et à l’Ouest du site (plus une plaquette de référence à l’Ouest).
Les analyses seront hebdomadaires, le premier mois puis pourront évoluer en fonction des résultats obtenus.
Les métaux (Pb, Cd, Sb, As, Hg) seront recherchés et la masse totale de poussières, calculée.

Le projet d’arrêté préfectoral complémentaire ci-joint impose :

  • l’installation d’un anémomètre afin de connaître la vitesse du vent « in situ » et de prendre ainsi sur le chantier ,les décisions correspondant aux engagements pris par le pétitionnaire ;
  • des taux de poussières sédimentables relevés sur ce réseau de mesure qui doivent rester en tous points inférieurs à 1 g / m² / jour en épisode venteux (différence entre le résultat du point de référence placé au vent et le résultat le plus élevé des points de mesures placés sous le vent).
        Gestion du bruit
  • Fonctionnement de jour, de 8 h à 18 heures.
  • Positionnement éloigné des ateliers de criblage par rapport à l’Avenue de la Madrague.
    De fait, le projet d’arrêté préfectoral ci-joint, afin de traiter les problèmes de bruit et de poussières générées par les ateliers de criblage, impose à l’exploitant de réutiliser les bâtiments existants (non condamnés) correspondant justement à la troisième et dernière phase des travaux (« zone des bâtiments collectifs »). Ainsi les ateliers de criblage seront isolés jusqu’à la dernière phase prévoyant la destruction de ces bâtiments.

      1. Gestion du trafic routier
Limitation du nombre de camions à deux /trois véhicules par heure soit quatre à six rotations horaires, ce qui entraîne une durée des terrassements estimée à dix mois.

      1. Gestion des eaux météoriques en cas d’orage
Création d’un bassin de rétention en partie basse du site, d’une capacité de 1500 m3 (10 000 m² de surface étanche et débit de fuite de 210 l/s) et possibilité de créer un deuxième étage de décantation dans une cuve existante de 600 m3 si la décantation au sein de la première capacité, est insuffisante.
Le projet d’arrêté préfectoral prévoit donc la réalisation de prélèvements en sortie de bassin pour analyses des matières en suspension et des métaux (Pb, Cd, Hg, Sb, As et Ba).


    1. Gestion du chantier

      1. Suivi analytique des zones traitées et matériaux extraits
Le pétitionnaire prévoit des analyses des métaux totaux et de la fraction mobilisable des matériaux extraits par lots de matériaux représentatifs ; elles seront réalisées par un laboratoire agréé.
Ces analyses seront aussi réalisées en fonds de fouille (vérification du respect des CMA fixées et reprises dans le projet d’arrêté préfectoral) et sur les matériaux à expédier hors site afin de préciser, pour chaque lot représentatif, le centre d’enfouissement adapté.
Il est prévu :
  • un échantillon de contrôle (analyse des métaux) par surface de 300 m² pour validation des fouilles ;
  • une analyse du lixiviat tous les 150 m3 de matériaux extraits pour assurer leur gestion dans une filière adaptée.

      1. Cheminée couchée et carneau
La première partie de cette structure, correspondant à une section d’une vingtaine de mètres située en aval du canal de Marseille et donc dans l’emprise de l’opération immobilière, sera démolie et gérée hors site, en décharge (ISDI) compte tenu de la pollution constatée.
Au-delà de cette propriété, cette structure représentant un patrimoine culturel industriel, le pétitionnaire sur demande de l’architecte des bâtiments de France retient la solution qui consiste à conserver la cheminée rampante en pierre.
En conséquence, le pétitionnaire prévoit des travaux pour empêcher toute intrusion de personne dans cette structure ( située au dessus du canal jusqu’en haut de la colline ) tapissée de dépots concentrant les métaux lourds (consolidation, rejointement des moellons, réfection de certains endroits maçonnés et bouchage par parpaings et bétons de tous les accès recensés).
Il prévoit également d’assurer la pérennité de l’entretien des ouvrages par un suivi (dévégétalisation des ouvrages, entretien des enduits maçonnés extérieurs et visite régulière des ouvrages par un homme de l’art).
Le projet d’arrêté préfectoral prévoit de fixer un délai de six mois pour que la S.F.P.T.M. remette à l’Inspection des Installations classées, un dossier de mise en sécurité de cet ouvrage avec planning des travaux après accord avec le Conseil Général 13, propriétaire du terrain ainsi qu’un dossier de mise en oeuvre d’une procédure de Servitude d’Utilité Publique (SUP) sur l’ensemble de l’emprise de cet ouvrage.
Par ailleurs, compte tenu de la proximité du massif des calanques et de sites NATURA 2000, le projet de mise en sécurité préconisé ci-dessus étant susceptible d’avoir un effet notable sur l’environnement, le pétitionnaire doit réaliser une étude d’évaluation environnementale avec un volet « incidences », conformément au décret n° 2010-365 du 9 avril 2010.

      1. Récolement
Le pétitionnaire prévoit la réalisation d’une Analyse des Risques Résiduels (ARR) afin de valider la fin des travaux de terrassement sur la base des analyses « fond de fouille » réalisées.
Le projet d’arrêté préfectoral ci-joint impose un contrôle par un organisme indépendant, de l’application des dispositions de l’arrêté préfectoral ci-joint et des mesures prévues dans le plan de gestion visé dans ce même arrêté.
En raison des travaux de réhabilitation et des seuils de dépollution proposés afin de permettre une requalification du site industriel en zone résidentielle, il n’est pas utile de prévoir dans le projet d’arrêté préfectoral, de procédure de Servitude d’Utilité Publique (SUP) ou de surveillance de la qualité des eaux souterraines.

5/ AVIS DES SERVICES ADMINISTRATIFS


Une réunion était tenue le 16 septembre 2011 en Préfecture pour recueillir les avis des différents services administratifs susceptibles d’être concernés par ce projet de réhabilitation et de construction d’habitats collectifs et individuels.

En conclusion, les demandes de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer et du Service territorial de l’architecture et du patrimoine des Bouches du Rhône sont les suivantes :

  • Compte tenu de la proximité du massif des calanques, d’un espace boisé classé et de sites Natura 2000, le projet est susceptible d’avoir un effet notable sur l’environnement et en conséquence, une étude d’évaluation environnementale avec un volet « incidences » devra être produite, dans le cadre du permis de construire et d’aménager.
  • Compte tenu de l’intérêt présenté par ce patrimoine industriel représentatif de l’activité du site aux 19ème et 20ème siècles, les éléments subsistants de la cheminée rampante doivent être conservés.
    La S.F.P.T. s’est engagée dans son plan de gestion, sur la réalisation d’une étude « Incidences NATURA 2000 » et sur la conservation et l’entretien de la cheminée rampante en amont du canal de Marseille jusqu’en haute de la colline.


6/ DESCRIPTlON DU PROJET D’AMENAGEMENT (cf. Plans en annexes)


Les études environnementales analysées permettent d’envisager le projet de lotissement décrit dans le plan de gestion et résumé ci-après :

  • Parcelle A, en limite du futur Parc Naturel: Construction de trente quatre maisons individuelles (9500 m² SHON) avec jardins privatifs (20 000 m²) et espaces verts collectifs (4000 m²), les terrains étant vendus par lot non construit mais après dépollution des zones impactées (enlèvement minimum des 30 premiers cm de terre).
  • Parcelle C, occupée aujourd’hui par l’usine: Construction de deux bâtiments collectifs soit 285 logements (24 000 m² SHON) avec espaces verts (13 000 m²) après dépollution des zones impactées.
La prise en charge de l’extraction et de l’élimination des matériaux présentant des concentrations en métaux non admissibles dans le cadre d’un scénario « maison individuelle avec jardin potager » est assurée par le porteur du projet pour l’ensemble des programmes prévus sur les parcelles « A » et « C ».

Aucun confinement de terres polluées au-delà des seuils déterminés par l’analyse de risque n’est envisagé sur ce site, la mesure de gestion retenue est exclusivement l’extraction et l’évacuation des terres polluées des zones impactées. Le flux de camions a été pris en compte en allongeant le planning  du chantier afin de limiter au mieux la circulation journalière supplémentaire induite par ces travaux.

Une étude d’évacuation de ces matériaux par voie maritime a été réalisée, mais elle n’apporte pas de solution de substitution acceptable compte tenu du faible tirant d’eau dans ce secteur, de l’importance des infrastructures qui seraient nécessaire pour charger des berges et des impacts de ces infrastructures sur le milieu marin.

7/ CONCLUSION


Cet ancien site industriel dont l’exploitant est considéré comme défaillant (liquidation judiciaire de la société) est située dans une zone urbanisé entre la mer et le futur parc naturel des Calanques.

La pollution recensée est actuellement inacceptable pour la santé publique. Les travaux de dépollution pour permettre une nouvelle utilisation compatible avec la zone urbanisée environnante sont estimés à 9 M€.
Compte tenu de ce montant un projet de construction de logements est envisagé tout en rendant possible cette dépollution.
Après analyse ce projet apparaît acceptable et conforme à la doctrine de traitement de sites et sols pollués définie par le Ministère en charge de l’environnement dans sa circulaire du 8 février 2007,  sous réserve d’appliquer les prescriptions prévues dans le projet d’arrêté ci-joint.
Nous adressons le présent rapport et le projet d’arrêté préfectoral ci-joint à Monsieur le Préfet pour son inscription au prochain CODERST.
Brigitte BESSOU-MESLET
Adopté et transmis à Monsieur le Préfet,
P/Le Directeur et par délégation,
Le Chef de l’Unité Territoriale
des Bouches du Rhône
Ingénieur Divisionnaire de l’Industrie et des Mines,
Gilbert SANDON


lundi 24 septembre 2012

Pression immobilière...par Annette

Menace sur un espace boisé de 2,5ha dans le 9/10ème arrondissement de Marseille
Un terrain qui une fois débroussaillé sera revendu par la Mairie de Marseille à des promoteurs privés. Texte et signature ici:

https://secure.avaaz.org/fr/petition/sauver_le_dernier_poumon_vert_du_quartier_du_910_de_Marseille/?aRjxlab&external=

A faire circuler aussi, sans retenue !

lundi 3 septembre 2012

Christine Bourgue nous écrit à propos du site www.journalzibeline.fr

 Ayant un peu tardé à vous transmettre l'information au mois de juin, il m'a semblé plus judicieux d'attendre le retour de tous pour vous transmettre le nom de ce site qui traite d'actu culturelle en PACA.






Chers lecteurs et adhérents,
 Nous avions lancé Zibeline dans un esprit de résistance au formatage des médias. Aujourd’hui, après cinq ans, et une autre élection, nous lançons un site conçu dans le même esprit. Sans renoncer du tout au journal papier très apprécié de notre lectorat, nous voulons également être présents sur la toile pour relayer l'’information culturelle et être un lieu de réflexion, de défense de la pensée et des initiatives singulières, et de prise de position esthétique et politique.  
Nous nous efforcerons d'’y être le plus exhaustif possible, pratique pour les usagers de la culture, attractif pour les autres… mais aussi d’'être le relais de votre parole, qui sera peut être plus facile à prendre avec ce média réactif (un débat esthétique sera ouvert chaque semaine…  et modéré !)
 Le site test est  en ligne depuis le 23 mai. Ce n’'est pas un site définitif, nous attendons pour cela septembre et l’'homologation de la Commission Paritaire de la Presse en ligne. Mais il ressemble à ce qu’'il sera dès la rentrée…  sans les moyens multimédias que nous pourrons lui consacrer si nous obtenons l’'agrément et les financements.
 Pour obtenir cet agrément, il est important que vos sites renvoient sur le nôtre dès le 23 mai… et que de nombreux visiteurs se connectent ; pour cela nous sommes confiants. Aussi nous vous serions reconnaissants de  faire figurer sur vos sites cette adresse www.journalzibeline.fr et de la communiquer à vos amis.
>
Cordialement, et bonne fin de saison à tous, ou début de festivals…  
 Agnès Freschel, rédactrice en chef de Zibeline et Chris Bourgue, présidente

Idées de retour de vacances à Ste Catherine

Bonjour à tous et à toutes pour ce retour à la réalité après de bonnes vacances.


Je vous rappelle que ce blog est ce que vous en ferez et donc n'hésitez pas à m'écrire pour faire part de vos remarques et suggestions pour l'améliorer ou poster un article.

Parmi les idées qui m'ont été soufflées cet été, 2 m'ont semblé intéressantes et pourraient faire l'objet d'une soumission au conseil syndical:


Amélioration du local à vélo: actuellement le local à vélo est un véritable "cafoutche" (les Marseillais de souche me reprendront sur l'orthographe). Il m'a été soumis l'idée d'installer des racks à vélos, par exemple sur ce modèle, pour accrocher les vélos aux murs et ainsi rendre facile l'utilisation de cet espace encombré.
Exemple de site traitant de rack de rangement muraux
Il y a actuellement 22 vélos entassés dans le local et ce système permettrait d'en accrocher une trentaine (6x5 crochets).
De bonnes âmes se proposent de les accrocher avec des perceuses haut de gamme: coût de l'opération; 6x72,90 €, plus quelques vis et chevilles...

Autre idée; une plancha, pour organiser des petites opérations "barbecue" dans la résidence, ainsi que pour des opérations plus classiques de type fête des voisins.
A voir où pourrait être stockée la bête. Dans le cas d'une plancha collective et sans avoir fait une recherche approfondie, le budget tourne autour de 700 €.
Exemple de site traitant de plancha collective





Ah, j'oubliais, une dernière suggestion plus farfelue celle-là est venue au cours de la fête des voisins; il a été suggéré d'utiliser de façon originale notre bien commun, le fameux terrain actuellement paradis des vélos et que la majorité des résidents de Sainte Catherine souhaiterait vendre.


Pourquoi ne pas y planter des vignes et faire notre production viticole personnelle que nous nommerions, comme il se doit "Château La Tour"



mercredi 27 juin 2012

Anne nous invite LE 28 JUIN 9H45 A UNE REUNION CONTRE LA VOIE DANS PASTRE

BONJOUR A TOUS,
Demain matin, à 9h45, réunion sur la place Joseph Vidal à la Pointe Rouge, avec les journalistes, contre la voie de Pastré.
Venez nombreux.
A demain

Anne

lundi 25 juin 2012

Très gros potins de quartier ! Par Michel



Cette fois-ci c'est sérieux ! C'est de géographie et non plus d'histoire qu'il s'agit : blocage absolu de notre espace circulatoire vital ! Pourquoi ? Parce qu'il y a plus de surface de véhicules lorsqu'ils sortent tous au même moment que de surface consommable de chaussée par ces mêmes véhicules... sauf à les entasser ou à créer une passerelle ! Ce problème majeur (la saison touristique vers les Goudes n'a pas encore réellement commencé...) va sûrement être abordée à l'AG du CIQ à laquelle nous sommes cordialement invités vendredi 29 juin à 18h30..

Où il est question dans ce reportage, encore une fois et de façon allusive ou indirecte pour les "solutions" envisagées, à notre sainte parcelle. Est-ce que je me trompe quand on évoque "quelques mètres carrés de campagne Pastré" ? 

Amicalement. Michel

Fête des voisins 2012, Pierre nous envoie ses photos

Chantal annonce concert quand django rencontre sinatra 20 juillet 2012


Annette nous propose Alèssi Dell’Umbria Histoire universelle de Marseille De l’an mil à l’an deux mille



Si longtemps calomniée dans l’Hexagone, Marseille devint subitement à la mode au milieu des années 1990 : au moment où la ville, désormais privée de ses ressources et désertée par nombre de ses habitants, semblait s’offrir, sans défense. Dix ans après, on ne peut que regretter cette mauvaise réputation, qui attirait le voyageur et faisait fuir le touriste. Car si Marseille, dure et sans apprêt, avait au moins le mérite d’être une ville qui ne mentait pas, cette mode nous fait au contraire respirer le mensonge à plein nez.
*
* *
Marseille passe pour la dernière grande ville populaire de France.

Cathy et Annette vous proposent de signer une pétition...

Stop à l'asphyxie du littoral Sud de Marseille

La fréquentation accrue de notre littoral a pour conséquence les week-end et les jours d’été un afflux de véhicules et des embouteillages incontrôlables entre les quartiers de la Vieille Chapelle et de Callelongue, alors que la création du parc national des calanques devrait dès cette année entrainer une augmentation de 20% du taux de fréquentation.

Les pouvoirs publics viennent de mettre en place de nouveaux sens de circulation au niveau de la Pointe-Rouge et Montredon, qui loin de réguler la circulation des quelques 10000 véhicules/jour en moyenne, n’a fait qu’aggraver le problème.
La solution ne peut résider que dans la diminution du nombre de voitures dans cette zone afin que résidents et visiteurs puissent en jouir en toute quiétude.

Nous demandons aux pouvoirs publics de :
  1. Désengorger le port de la Pointe-Rouge en créant d’autres mises à l’eau des bateaux sur remorque en amont de la Vieille Chapelle
  2. Augmenter les rotations de la navette maritime Vieux Port/Pointe-Rouge qui a été mise en place avec succès, mais est déjà insuffisante à certaines heures,
  3. Créer une autre ligne vers les Goudes.
  4. Fermer la route des Goudes (au niveau du Mont Rose) les jours d’affluence entre 8h et 20h sauf pour les résidents, motos, vélos et camions de livraisons,
Mettre en place des navettes terrestres (hybrides, en nombre suffisant)  au départ de parkings excentrés de la zone de sur-fréquentation.
Pour signer la pétition, cliquez sur le lien ci-dessous


vendredi 15 juin 2012

L'atelier Création Couleur nous invite...venez nombreux !


EXPOSITION DECOUVERTE à 
l'Atelier Création Couleur
une oeuvre de la galerie des éléves

Catherine 
(Stutzmann, sainte Catherinienne du BAT A2) 
et ses élèves
ont le plaisir de vous inviter
 le 16 juin de  14h à 19h
35 traverse de Carthage 13008

 
 

et seront heureux de vous présenter  quelques œuvres réalisées au cours de cette année pour le plaisir des yeux et pour rêver...

Aquarelle

Un bon pour un cours gratuit sera 
proposé à chaque participant qui 
laissera ses coordonnées

06 62 03 32 51


Création enfants
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Pour nous y rendre ...